Ce qui peut aider en guérison

  • Être honnête avec soi-même, ne pas être dans le déni. Il ne faut pas cacher ses peurs derrière les illusions de la maladie comme par exemple « je n'aime pas cet aliment, c'est pour ça que je n'en mange pas » alors qu'en fait vous en raffolez mais c'est un aliment interdit par le TCA, ou alors « j’adore le sport » alors que vous vous forcez à en faire.
  • Se faire aider par des professionnels et ne pas leur mentir. Le plus tôt est le mieux pour commencer une thérapie mais il n'est jamais trop tard. Toutes les personnes qui se sentent mal sont légitimes à demander de l’aide. On peut aller voir un médecin traitant, un médecin nutritionniste, un psychologue, un psychiatre, un diététicien, un art-thérapeute, un hypnothérapeute, un kinésithérapeute, un sophrologue, un naturopathe, un psychomotricien, un gynécologue, … Faites-leur confiance. Un travail psychologique est vivement conseillé et des médicaments psychiatriques peuvent être prescrits. 
  • Parler de son mal-être à ses proches, ne pas s’isoler. Ce n’est pas parce que ce sont des maladies mentales qu’il faut en avoir honte. Les maladies mentales sont des maladies comme les autres dont il faut parler. Si c’est plus simple, tu peux écrire leur des lettres ou leur téléphoner. En expliquant, d’une part les autres sont moins démunis et ont moins peur de la maladie, d’autre part cela peut vous permettre d’y voir plus clair aussi. Parler de ce que tu ressens et vis, de la maladie, la rend plus vulnérable et t’aide à guérir ! Dans certains cas, il peut être bien de commencer une psychothérapie familiale.
  • Essayer de changer son discours interne en ne pensant plus au poids, à la perte de poids, à l’apparence mais plutôt à la santé et à l’apaisement du rapport à la nourriture, au corps et au sport. Privilégier le bien-être. C’est facile à dire, et plus difficile à faire mais il faut essayer et petit à petit, les efforts payent.
  • Se libérer et se détacher des personnes toxiques pour vous, même si vous les connaissez depuis longtemps, même si parfois elles sont sympas, même si vous les côtoyez tous les jours habituellement …
  • Se détacher de la culture des régimes et de la minceur, se détacher de la dietculture. C’est un commerce, c’est une façon de vivre et de penser qui ne vous veut pas du bien. Vous pouvez lire l’article « Société, dietculture, minceur » pour mieux comprendre.
  • Identifier les fonctions du TCA et les causes, se poser la question : d’où ça vient ? A quel besoin est-ce que ça répond ? Pourquoi je suis malade ? Ce travail peut se faire avec des professionnels de la santé mentale.
  • Arrêter de se peser seul et régulièrement, se faire accompagner par un médecin pour ça. Le poids varie, c’est normal et cela ne doit pas impacter votre santé mentale.
  • Se répéter ou demander à ses proches de nous répéter des affirmations positives de phrases rassurantes, … Même si, en tant que malade, il nous est parfois difficile de croire réellement en ces phrases, ce n’est pas grave. Les répéter fait que notre cerveau y croit de plus en plus. L’idée peut s’ancrer de plus en plus chaque jour dans nos pensées. Dans l’article, « Affirmations à (se) répéter » vous trouverez des idées. Vous pouvez aussi utiliser l’application I am. Vous pouvez par exemple vous répéter tous les jours « je vais guérir, c’est sûr.e » à l’oral ou à l’écrit.
  • Se réapproprier son corps, ses émotions et ses pensées en pratiquant l’écriture, la danse intuitive, les étirements, l’art-thérapie (pas besoin d’être un artiste aguerri), la photographie, … Se réaliser par vos passions, vos hobbys, vos talents.
  • Pratiquer la respiration, la méditation, la détente, la relaxation. Vous pouvez chercher des séances guidées, des techniques sur YouTube, en podcast ou sur internet comme par exemple sur le site https://norainnoflower.com/ressources/
  • En cas de comportements compensatoires, essayer de les retarder le plus possible puis de les arrêter petit à petit. C’est la maladie qui oblige à les faire et qui vous veut du mal. Même les retarder de quelques minutes à chaque fois, c’est génial et il faut se féliciter.
  • Acheter des vêtements qui ne sont pas moulants, serrés, trop petits, … Les vêtements doivent s’adapter à votre morphologie, même si votre corps change et pas l’inverse. Mettre des vêtements confortables, éventuellement amples. Jeter ou vendre tous les vêtements de pendant la maladie, tous les vêtements qui vous gênent ou ne vous conviennent plus mais aussi tous les vêtements d’avant la maladie pour ne pas pouvoir se comparer. Ne pas hésiter aussi, de temps en temps, quand vous en avez envie, à vous habiller de manière jolie et apprêtée, cela peut parfois améliorer l’image de vous-même. D’ailleurs, au lieu des ceintures sur lesquelles, on peut voir la progression de votre tour de taille très facilement, et même les variations de tour de taille ponctuel dû au repas, privilégiez les foulards, les cordelettes, les ceintures tressées (sans cran, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire).
  • S'occuper et se divertir hors des repas. Cultiver ses passions et ses plaisirs. Car la vie ce n'est pas que l’alimentation. Vous pouvez vous référer pour ça aux documents « Se divertir ». Se concentrer sur le plaisir au maximum, remarquer les petits plaisirs, s’amuser de petits riens, s’émerveiller. Par exemple, la forme d’un nuage qui vous rappelle quelque chose, un sourire que vous fait un passant, un mot gentil d’une personne, un chien qui a l’air si doux qu’on dirait une peluche, …
  • Manger avec vos proches et il peut être bien de les laisser cuisiner pour vous. Pendant ces moments, essayez d’observer la mentalité avec laquelle vos proches mangent (ceux qui n’ont pas de rapport troublé à l’alimentation bien sûr), observer leur attitude pour voir ce qui est normal.
  • Regarder votre corps dans sa globalité et non pas seulement le ventre ou les cuisses ou ce qui vous dérange. Vous pouvez aussi cacher le miroir dans lequel vous pouvez vous voir tous les jours avec des jolis posters par exemple.
  • Dormir, se reposer. Plus notre corps est reposé, plus il est apte à donner les bonnes informations et les bons ressentis. En plus, en guérison, notre corps a besoin de se reposer pour reprendre des forces et se reconstruire.
  • Essayer de retrouver confiance en soi, retrouver une estime de soi. Sur ce site, il y a quelques pistes pour aller dans ce sens : https://norainnoflower.com/ressources/
  • Se forcer un peu à affronter ses peurs, car les peurs ne s'arrêteront pas d'exister si vous n'osez pas, si vous ne les affrontez pas. Elles vont même grandir. En les affrontant, vous pourrez vous prouver à vous même que finalement ça n'est pas si dangereux. Ça demande du courage, mais c'est faisable !
  • Aller à un groupe de parole.
  • Essayez d’écouter la première pensée. Par exemple, si en regardant un aliment vous vous dites : « et si je le mangeais ? » puis après « mais ça fait trop » « je ne devrais pas » … et ben faites confiance à cette première pensée et mangé l’aliment qui vous tente. Autre exemple : si vous vous dites « je me sens fatigué.e » « il faut que je fasse du sport, je l’avais prévu ou sans ça je ne me serai pas assez dépensé ». Ecoutez la première pensée et restez au calme. C’est votre vous profond qui a exprimé cette première pensée. La maladie a surgi lors des pensées suivantes.
  • Ne pas se comparer aux autres, chacun a ses besoins et ses envies qu’il faut respecter. En guérison, les personnes autour de vous qui n’ont jamais contrôlé leur poids n’ont pas besoin de se reposer et de manger comme vous. C’est normal. C’est un passage. Bientôt vous pourrez vivre une vie normale ! Répondez à vos besoins du mieux que vous pouvez et sans vous juger pendant la guérison physique et après. 
  • Se désabonner des comptes sur les réseaux sociaux qui sont nocifs pour vous, des comptes qui prônent le sport, la perte de poids, les régimes, … Privilégiez des personnes qui prônent le body-positive, l’alimentation apaisée, qui sont anti-dietculture, qui montrent toutes sortes de corps …
  • Regarder, écouter et lire via des vidéos, des publications, des témoignages, des podcasts, …  de personnes guéries, de thérapeutes spécialisés, …. Tu peux aller voir dans le document « Autres lieux d’informations » si tu veux avoir des ressources.
  • S’autoriser à vivre toutes ses émotions sans les juger, les émotions dites positives ou dites négatives sont normales et doivent être acceptées. Toutes les émotions font partie de la vie. Pour ça, tu peux faire un petit journal de bord de tes émotions. En écrivant, tu vas mettre au clair ta tête, tu vas te libérer, tes émotions ne resteront pas bloquées en toi. Apprendre à gérer ses émotions avec l’aide de psychologues par exemple. Cela va vous aider à apaiser votre rapport à l'alimentation.
  • Prendre son temps, la guérison est longue, chaque pas vous rapproche de votre vie libre. Ne faîtes pas de compétition entre malade à celui.lle qui guérira le plus vite. C’est souvent contre-productif. Acceptez que le chemin soit long, fait de moments joyeux et de coups de mou. La guérison ne peut pas être linéaire, c’est normal. Remarquez chaque progrès, tout le chemin parcouru depuis le début de la guérison.
  • Cultiver ce qui vous fait du bien. 
  • Se découvrir. Observer ses émotions, ses goûts, ses besoins, ses talents, ses défauts aussi, ce pourquoi les gens vous aiment.
  • Découvrir son fonctionnement dans la sphère sociale, avec les autres et avec vous-même. Apprendre à dire non, ne pas avoir peur de déplaire. Apprendre à se mettre en colère, à refuser. Même si vous dîtes non à un ami ou à un membre de votre famille, celui-ci ou celle-ci doit être en capacité de respecter votre volonté. Il n’a pas à vous lâcher, à vous abandonner à cause d’un simple refus. De toutes les façons, il faut que vous respectiez vos besoins et vos choix. S’affirmer, prendre sa place n’est jamais mal. Le podcast « J’ai peur donc j’y vais » est bien pour s’affirmer dans la vie et se découvrir.
  • Comprendre que la perfection n’existe pas. LA perfection (la seule, l’unique), n’existe pas.
  • Faire une petite routine mot gentil, encourageant, noter tes petits bonheurs, ce que tu veux. Tu peux le faire de manière régulière, le soir par exemple. 
  • Coller des petits mots positifs, encourageants un peu partout, dans ta chambre, dans ton agenda, sur ta table de chevet, sur ton miroir, près de ta table … et les lire le plus souvent possible. Va voir dans le document “affirmations à se répéter" si tu veux trouver des idées.
  • Se motiver tous les lundis avec la MONDANCE de @lamoinsbonnedetescopines sur Instagram.
  • Se faire une liste de « raisons de guérir » « envies pour la vie » « ce que j’aime chez moi (autre que le physique) » ... pour garder en tête tes objectifs ! N’hésite jamais à la relire quand tu en ressens le besoin.
  • Écrire une lettre d’adieu à la maladie et de bonjour à la personne que tu deviens et à la vie que tu veux retrouver.
  • Ecrire une lettre à soi, pour se promettre des choses, pour se remercier, pour se dire certaines vérités, …
  • Se faire passer en priorité. Priorisez votre santé mentale et physique avant tout. 
  • Noter les règles que la maladie vous met et vous impose, les comportements que la maladie vous inflige pour vous rendre compte et pouvoir mieux les affronter.
  • Utiliser la Colonne de Beck pour comprendre une situation https://www.psynancy.com/post/les-colonnes-de-beck 
  • Il peut être intéressant aussi de se renseigner sur le fonctionnement et les besoins du corps, sur le comportement alimentaire normal et physiologique, … Cela m’a beaucoup aidé en guérison.
  • Prendre des probiotiques pour chouchouter son système digestif et pas que ! On dit que le ventre est notre deuxième cerveau. Il agit sur l'anxiété et notre bien-être notamment.
  • Lâcher prise, lâcher toute volonté de contrôle sur son corps et son alimentation.

 

  • Podcast :
    • « Osez Changer – 23. Remettre du plaisir dans son assiette et dans sa vie quotidienne ! »
    • « Osez Changer – 12. Comment changer ses croyances limitantes ? »
    • « Osez Changer – 13. Alimentation et corps : ce que j'aurais aimé savoir plus tôt »
    • « No rain, no flower - #Ep. 16 - Faut-il faire une pause dans sa vie pour guérir de son TCA ? »
    • « J'ai peur, donc j'y vais - (40) Inquiétude : comment avoir moins peur de l'avenir ? »
    • « Reset ton assiette - Faire le point sur son histoire familiale »
    • « Reset ton assiette - Mes pensées de restriction reviennent : que faire ? »
    • « Reset ton assiette - Célébrer ses petites victoires »

 

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Date de dernière mise à jour : 08/09/2023

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